De plus en plus de personnes se tournent vers une société civile de placement immobilier (SCPI) pour investir dans la pierre dite papier. Cette forme d’investissement est plus prisée, car elle est simple, rentable et accessible à tous ceux qui le souhaitent. Elle n’est toutefois pas sans risques. Quels sont les pièges à éviter lors du choix d’une SCPI ? Comment minimiser les risques qu’engendre cette forme d’investissement ?
Quels sont les pièges à éviter lors du choix d’une SCPI ?
L’objectif de la SCPI (société civile de placement immobilier) est l’acquisition et la gestion d’un bien immobilier pour le mettre en valeur. Un investisseur perçoit un loyer net en fonction de la part de son investissement. Par ailleurs, l’avantage d’investir en SCPI est que son fonctionnement est régulé et encadré par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Cependant, il faut faire attention à certaines mauvaises surprises. L’un des pièges à éviter est de ne pas diversifier suffisamment.
Un autre piège est d’ignorer les frais associés. Les SCPI peuvent comporter des frais comme les frais de souscription, les frais de gestion, les frais de commercialisation. Il ne faut pas aussi négliger l’évaluation de la qualité de gestion. Il est toujours utile de vérifier les antécédents et l’expérience de la société de gestion.
L’un des pièges les plus fréquents lors du choix d’une SCPI est de ne pas bien choisir l’apport en capital. Il en existe deux types : l’apport en capital fixe et l’apport en capital variable. Vous devez bien comprendre chacun de ces apports pour éviter toute mauvaise surprise. Beaucoup de personnes tombent également dans le piège de ne pas calculer l’impact fiscal de ce type d’investissement. Pour éviter cela, il est conseillé de solliciter l’avis d’un professionnel pour bénéficier des conseils nécessaires.
Conseils pour évaluer l’impact des frais liés à l’investissement sur la rentabilité
Pour évaluer l’impact des frais liés à l’investissement sur la rentabilité, il est nécessaire de comprendre les différents types de frais liés à la SCPI. Les frais de souscription sont par exemple prélevés lors de l’achat initial des parts de la société. Ils peuvent varier en fonction des sociétés et représentent un pourcentage du montant investi.
Il est aussi important d’analyser les frais de gestion. Ils sont prélevés pour couvrir les frais d’administration, de gestion et de maintenance des biens immobiliers détenus par la SCPI. Ces frais sont en général exprimés en pourcentage de la valeur des actifs sous gestion. Vérifiez les taux de frais de gestion et comparez-les avec ceux d’autres SCPI pour évaluer leur impact sur vos rendements potentiels.
Certaines sociétés de placement peuvent par ailleurs facturer des frais de commercialisation, également appelés frais d’entrée. Ils sont destinés à rémunérer les intermédiaires (comme les conseillers en gestion de patrimoine) qui vous ont aidé à investir dans la SCPI. Assurez-vous de comprendre la structure de rémunération et les frais associés à votre conseiller financier.
Il faut aussi considérer les frais de transaction. Ils peuvent s’appliquer lorsque vous achetez ou vendez des parts de SCPI sur le marché secondaire. Ces frais varient selon les plateformes de négociation et peuvent avoir un impact sur la rentabilité de vos investissements à court terme.
Enfin, pour avoir une vision claire de l’impact réel des frais sur vos rendements, il est essentiel d’estimer les rendements nets après déduction des frais. Les rendements annoncés par les SCPI sont en général bruts et ne tiennent pas compte des frais. Demandez donc des projections ou des exemples chiffrés prenant en compte tous les frais.
Comment minimiser les risques lors d’un investissement en SCPI ?
L’investissement en SCPI comporte de nombreux risques liés à l’immobilier, aux locataires et au marché financier. Pour gérer de manière proactive ces risques, il est nécessaire de prendre certaines mesures de précautions.
Pour les risques relatifs à l’immobilier, il est idéal de diversifier votre portefeuille. Investissez dans différentes SCPI pour diversifier vos risques. Optez pour des sociétés qui investissent dans différents types de biens immobiliers (bureaux, commerces, logements…) et dans différentes zones géographiques. Il faut aussi analyser les tendances du marché immobilier pour identifier les zones potentiellement attractives et éviter les zones à risque.
En ce qui concerne les risques liés aux locataires, il faut vous assurer que la procédure de sélection des locataires est rigoureusement suivie. Il est aussi important d’étudier les locataires. Les revenus de la SCPI dépendent des loyers versés par les locataires des biens immobiliers. Par conséquent, il est important d’évaluer la qualité des locataires et leur solvabilité. Une diversification des locataires dans différents secteurs d’activité peut également contribuer à réduire les risques.
Enfin, pour le marché financier, il est conseillé d’opter pour un horizon d’investissement à long terme. Cela permet de minimiser l’impact des fluctuations à court terme du marché financier. Suivez également l’évolution des marchés financiers et réévaluez périodiquement votre portefeuille pour vous assurer qu’il est aligné sur vos objectifs. Ne manquez pas non plus de faire toutes vos recherches utiles avant de choisir votre SCPI.