L’humidité s’infiltre de manière discrète dans les habitations et finit par altérer leur confort, leur esthétique et leur salubrité. Présente sous différentes formes, elle entraîne des dégâts matériels et compromet la qualité de l’air intérieur. Avant d’engager des travaux ou d’installer des dispositifs spécifiques, une compréhension approfondie du phénomène est toutefois requise. Comment faire donc pour prévenir son apparition ? On vous explique tout !
Les principales causes de l’humidité dans les habitations
Les remontées capillaires, qui surviennent quand l’eau du sol pénètre les murs par capillarité, affectent les bâtiments anciens aux fondations mal isolées. Les fuites, qu’elles proviennent d’une toiture abîmée, d’une canalisation défectueuse ou d’un joint dégradé, sont également une cause courante d’humidité. Une gouttière bouchée ou qui n’est pas bien orientée favorise quant à elle la stagnation de liquides. Une exposition prolongée fragilise les matériaux et provoque un problème de taches d’humidité dans les maisons.
La condensation est une autre source fréquente de ce problème. Elle se forme dès qu’un écart thermique considérable entre l’air intérieur et les surfaces froides crée des gouttelettes d’eau. Ce phénomène apparaît généralement dans les cuisines, les salles de bain et les chambres non aérées. La situation peut également s’aggraver sans une intervention rapide et adaptée. Une mauvaise ventilation dans certaines pièces empêche l’évacuation naturelle de la vapeur issue de la respiration, des activités domestiques ou du séchage du linge.
Comment détecter le problème avant qu’il ne soit trop tard ?
Des marques sombres sur les murs ou le plafond indiquent la présence de moisissures. Elles sont irrégulières, s’étendent de manière progressive et s’accompagnent parfois d’un aspect duveteux. De plus, une peinture qui s’écaille, un papier peint qui se décolle ou un enduit qui se fissure signalent un déséquilibre hydrique dans l’habitation. Une forte odeur de moisi, en particulier dans les endroits mal aérés, montre aussi une accumulation excessive d’humidité. Cette émanation caractéristique provient de la prolifération de champignons microscopiques qui se développent dans des environnements confinés.
Les textiles, les tapis et les meubles en bois risquent d’absorber cet effluve désagréable. Des surfaces humides au toucher, surtout sur les vitrages et les parois exposées aux variations de température, confirment par ailleurs des problèmes sous-jacents. De nombreux indices sonores sont par ailleurs alarmants : un parquet qui grince anormalement ou des boiseries qui gonflent et deviennent difficiles à ouvrir témoignent d’une infiltration prolongée. Une atmosphère lourde renforce l’inconfort qui y est associé.

Les actions à mettre en place pour éviter l’apparition de l’humidité dans une maison
Un entretien régulier des installations réduit les risques. Des gouttières obstruées empêchent la bonne évacuation de l’eau et favorisent les écoulements. Un nettoyage périodique des conduits et une vérification de leur inclinaison par un expert permettent ainsi de limiter ces désagréments. Les joints de fenêtres, de portes et de sanitaires doivent également être inspectés et remplacés dès qu’ils montrent des signes d’usure. Un bon agencement du logement est par ailleurs profitable. Le positionnement des meubles à quelques centimètres des murs prévient par exemple la formation de poches d’air confiné susceptibles de causer une accumulation hydrique.
De plus, étendre le linge à l’extérieur évite une surcharge de vapeur dans les espaces de vie. Ces gestes simples réduisent les risques d’excès d’humidité à long terme. De plus, prenez en compte le choix de matériaux adaptés : des peintures hydrofuges sur les cloisons exposées à l’eau forment une barrière protectrice et retardent l’apparition de traces disgracieuses. Un revêtement de sol résistant, comme le carrelage ou le vinyle, empêche pour sa part la détérioration due aux remontées capillaires.
